Ceux qui suivent Marsam depuis le début savent à quel point il est impossible de ne pas se demander comment a pu surgir et dans quel(s) cerveau(x) . . . et aussi pour accomplir quel (s) dessein(s) . . . un projet aussi fou.
En effet, il s’agissait d’emblée de créer là-haut dans le ciel des idées qui circulent en ondes à la forme absolument incompréhensibles et difficilement imaginables pour le commun des mortels sur le grand nuage du Net en même temps que dans ces fonds de caverne où se projettent des images familières ou inconnues sur les écrans multipliés à la surface habitée du globe terrestre, un organe de
l‘ Internationale sans limites et sans frontières des bédéïstes, auteurs, scénaristes, graphistes, coloristes, dessinateurs, peintres, raconteurs, blogueurs ou romanciers, photographes et reporters, enquêteurs, chercheurs en histoire visuelle, illustrateurs et théoriciens de l’image rassemblés par ce projet. Une Internationale qui fonctionnerait par atomes crochus et ferait peu à peu boule de neige, créant un espace nouveau et novateur digne par sa liberté de ton et de propos du petit dieu égyptien qui inspira les fondements de l’entreprise.
Or voilà c’est fait.
Marsam existe et s’impose.
Marée Autonome Rassemblant Sous les Auspices de Marsam. Atelier agrégateur de particules projetées à la recherche de sensibilités ouvertes. Angoulême on le savait déjà est une terre de lancement, d’éclosion, de germination de rencontres. Or voilà maintenant, que bien au-delà des terres poétiques de l’Angoumois, se répand la rumeur, la vague, l’onde inédite, inouïe. Jusqu’où ira-t-elle ?
Que la question fut étrange et qu’elle dût rester sans réponse aurait pu passer pour une évidence jusqu’à ce jour où . . . et croyez-moi je n’en tire pas gloire, car je n’y suis pour rien.
Ce n’était pas prévu. N’étant ni dans le secret des dieux ni dans celui des initiateurs du projet, je ne m’y attendais nullement.
Mais la réponse vient de sortir ici même du coffre, ou du moins de cette borne qui s’est invitée dans l’invisible du fond de mon jardin, un jardin banal, perdu au milieu des autres, pas particulièrement bien entretenu, un jardin envahi de mauvaises herbes et de sécheresse. Je sais, je sais, ça ressemble à une publicité mensongère comme il y en a tant, justement sur nos écrans, mais, essayez, ça ne coûte rien et vous verrez.
Amoureux de la Catalogne, david domitien duquerroigt y vit maintenant un peu retiré du monde. S’il a côtoyé une partie de sa vie, avant la chute du mur de Berlin, les attachés culturels us ou soviets, sans avoir autant qu’eux l’air d’un espion, c’est que à côté de ses contes utopiques, caché derrière les ronds de jambes de ses représentations diplomatiques, il s’est donné pour tâche d’écrire secrètement l’histoire compliquée de Dio Darko Brac, l’agent de la délégation de la défense extérieure, détaché auprès de la section ne figurant sur aucun organigramme de la direction des affaires étrangères non élucidées.
La nouvelle histoire que ddd met en route après son blog ayant pour siège la gare de Perpignan sur le Nouvel Obs et son essai de raconter sa vie ou son ultramort sous la Maison Carrée de Nîmes, est celle, amicale et nostalgique de la rencontre avec le fils de Dio, un jeune homme tranquille.
Mais voici tout à coup que ddd se retrouve à nouveau, aux approches de la maison Carrée, dans son archi-dessous envahi par les eaux après être passé par le fond de son jardin . . . pour une nouvelle aventure bionico-sf.