« On est jamais seul. On est jamais seul physiquement. Nulle part. On est toujours quelque part ». J’ai échoué. Je voulais être nulle part, me retrouve quelque part et y scotche cette citation de Duras.

Pourtant, la résonance minérale de ma voix…

Mais…

Si cette montagne était plus peuplée encore qu’on ne le pense ? Et le fond de ma gorge part à la vitesse de l’éclair fouiller les flancs les combes, les crevasses et contreforts, les interstices limés par l’eau et le vent dans les roches les plus dures, retourner (par la pensée c’est facile) les caillasses entassées, vracs et coulis, arbres éventrés, tombés, échoués, pourris, et chercher en remontant les fleuves les traces des grottes profondes, cachées, accueillantes, tempérées, qui abritent peut-être la vie qui m’aspire.

Oui.

Quoi ? Oui. Je suis un opportuniste, oui, mais viscéralement, cas de le dire, mes aspirations sont simples, simplissimes, pénétration simple, juste, simple, juste, simple. Et alors ?

Voilà que je parle tout seul… Pour ça que je me force à descendre, pour ne pas trop parler tout seul. Dès que ça s’installe, faut casser.

J’étais parti pour vous raconter rocambolesque, et voilà, je dérive, je rumine, j’éructe… La tenue moulante super sexy, les masques à gaz, les machins d’équilibristes, les combats épiques, ce sera pour le prochain épisode !

Et un jour, un jour, je partirais dans la montagne… m’y perdre peut-être. Ou trouver enfin la réponse à cette étrange question.

 

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