Et donc, voilà c’était, c’est même bientôt la fin, le fin fond de la fin.

J’aurai essayé . . .

(Alain va prendre le relais, je suis sûr. heureusement.)

(( Et je ne salue pas César !))

 

Moi feuilletoniste Kaputt,  combattant moriturus maccab pour bientôt, je sens qu’on n’est pas loin du final total, pour le super-héros vidé de substaaaaance . . .

. . . END (pas de suite).

Non pas « mourut de vieillesse accélérée » comme ce pourrait, devrait, être logiquement le cas en l’espèce et de redescendre et remonter le temps sans arrêt en fatigue augmentée depuis la découverte de ce coffre fouturlutrement tombé au fond du jardin mien à demi sauvage et négligé.

En effet, le diagnostic est  :

à supposer que je ne succombe pas aux effets de pesanteur, pressurisation et accélération en obus de cette remontée à la surface à partir de ces catacombes nîmoises où nous voilà tombés tous les quatre, Greta, Charles, Natacha et moi, encore sera-ce pour aller combattre à mort là-haut. Et comme n’avons pas combattu au filet, au glaive, au poignard, au trident depuis quelques millénaires, peu entraînés sommes et livrés aux coups fatals du fatum. D’autant que les techniques des abordages navaux nous prennent clairement en . . . . voyez, citoyens, j’en suis déjà trébuchant et bancal.

 

Vous n’ignorez pas qu’après l’énorme, forcément énorme (en ces temps de régression) succès espéré et atteint du Musée de la Romanité, à la fin de la deuxième décade du siècle vingt-et-unième, la Rome Française s’était dotée et d’un système de circulation souterrain que nous avions parcouru, surpris en tout émoi, après notre chute aux bassins du Jardin de la Source sacrée, conçu à partir de ses immenses cloaques et déversoirs déjà creusés et renforcés, surdimensionnés et préparés aux pires trombes d’eau qui commencèrent à s’abattre sur la planète à partir du mémorable printemps 18, mais qu’ensuite, surtout, elle s’était dotée des arènes (déjà ravalées et blanchies) les plus étanches et modernes du monde pour y réintroduire le spectacle que sans doute elle n’y avait jamais vu s’y dérouler, faute d’eau en quantité suffisante plus qu’en l’absence de prouesses techniques dont les anciens eussent été bien capables, au temps de sa splendeur antique où, sur ce plan, elle n’avait sans doute jamais pu rivaliser avec sa grande sœur romaine du Colisée.

Or, à moins d’un miracle optique tel que celui que j’avais un instant imaginé

– ces gouttes dans l’œil que nous avions dû nous injecter en montant sur la barque, cette pancarte au carrefour des eaux, mentionnant de façon inintelligible pour nous, une voie optique, et principalement une intervention quasi surnaturelle des talents et des techniques d’Elric, devenu, le temps écoulé, une sorte d’ingénieur en chef de visions 3D projetées dans l’espace urbain au travers de ses entreprises nippo-angoumoisines de BD programmées dans les villes de grande et moyenne importance sous le nom déposé d’ELRIC-PRODIGE-Productions) –

nous étions foutus.

Combattants écrasés par le destin, nous allions rendre les armes et peut-être cependant, inutilement nous battre vaillamment jusqu’au bout.

Ainsi devrai-je, moi, membre de ce dernier carré, scénariste de BD sans images, céder ma plume au plus hardi qui sur les hauteurs là-haut me défie.

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