N.D.L.R. : Nous commençons aujourd’hui la publication en épisode d’un détournement-hommage de Théo Vilacèque avant même qu’il ne le présente pour son diplôme national d’art plastique (DNAP) en juin 2016 !
Théo Vilacèque est encore aujourd’hui en troisième année à l’école d’art de Perpignan, et publie ici ce jeu de collage texte-image qui s’inscrit dans une démarche artistique conceptuelle et non d’éditions papier. Les scans sans retouche que vous découvrez ne sont donc qu’un témoignage de ce qui sera présenté à son diplôme : un livre-objet dont la vocation est d’être exposé.
Nous nous sentons obligés de noter que Théo Vilacèque fait partie de la dernière promotion d’élèves à passer leur diplôme dans cette école d’Art. En effet, la municipalité de Perpignan a définitivement acté la fermeture de l’établissement.
[ Une dernière chose, un personnage évoque fortement « Télé » d’Olivia Clavel dont nous avons publié certaines aventures ici ]
A suivre…
Théo Vilacèque naquit du côté de la frontière espagnole. Enfant des années 90 il commence à dessiner par nécessité .
Souffrant de pulsations infernales à la main, extra douloureuse, le remède fut le dessin .
il y a quelques années il perdit sa truie, Rita, un animal magnifique qui mourut noyé dans la fosse sceptique dans le jardin.
Etudiant aux beaux arts, il n’existe pas un jour où sa main ne défonce ou ne défigure une feuille. Le remède.
Dans sa tête, un crayon, un trou noir et des hamburgers… Tout sauf la mort d’un cochon.