Du champ du signe, ça va sans dire.
Ce qui va suivre est une fraction de livret d’opéra soap.
Pas facile un truc pareil. C’est vraiment du sur mesure fait pour Marsam. C’est à dire un truc incroyable.
Certains diront : ce mec, le fils de Dio, prénommé Marko, est plus fou à lui seul que l’addition de ddd + Dio ( = à savoir : David, le conteur habituel et attitré, pourtant frappé sec, reprenant le récit pour le compte de son propre père et Dio lui-même – s’il est vrai qu’ils se mettent à deux pour raconter, l’espion émérite, archifou et disparu à l’origine de cette foutue histoire de fou et de chaise gravée sur le cul, par en dessous et son scribe ravagé).
Pas sûr. Pas sûr que ce soit pas.
Moins toutefois que l’inégalé marquis dont tous deux se réclament. N’est pas fou qui veut même s’y mettant à deux.
Et moi, fils de Dio, me voilà seul, abandonné. Seul à expliquer les mystères de la chaise bleu azur que nous sommes, vous et moi, lecteurs patients et omniscients qui attendez tout de moi incapable pour l’instant, loin d’avoir encore dévoilés. C’est moi qui vais passer pour fou à vous conter ce monde en lui-même archifrappafoudingue. Assurez-vous et restez debout. Accrochez-vous aux accoudoirs sans vous assoir. Nous allons entrer maintenant au coeur des choses. Et nous allons y entrer non par le choeur des vierges catalanes chantant en arrière plan des comptines, elle est loin de l’être vierge et pure, la chaise bleue, comme vous allez le voir, mais par le chant hors champ final de la chaise volante, invitée (?) à Angoulême et déchue.
Faut dire elle avait bu et rebu, Au Capoeira et ailleurs, pas que des caipirochas, pas que des caipirinhas, aussi des dénommées caipicognes. Ça c’est un truc incroyable et c’est un peu dommage de mettre du bon cognac des Charentes avec du citron vert et du sucre, mais. . . . Ça la changeait du mauvais cognac que je devais m’envoyer pour la pub en tournant et retournant la scène.
Bref, la chaise avant de sombrer dans un énorme fracas ou peut-être juste avant, ou alors c’était sa voix desincarnée, après, s’était mise à chanter.
Elle allait au cours de ce chant tout expliquer.
Début de l’adagietto chanté :
» » » » Patricia. . . . . dessine-moi. . . . . . . . . » » » «
Note en bas de page : celle qui dessine s’appelle Patricia Bonnaillie, vous allez tout savoir bientôt . . . . née dans les faubourgs . . . de Lille au début d’ un automne glacial . . . (à suivre)
Amoureux de la Catalogne, david domitien duquerroigt y vit maintenant un peu retiré du monde. S’il a côtoyé une partie de sa vie, avant la chute du mur de Berlin, les attachés culturels us ou soviets, sans avoir autant qu’eux l’air d’un espion, c’est que à côté de ses contes utopiques, caché derrière les ronds de jambes de ses représentations diplomatiques, il s’est donné pour tâche d’écrire secrètement l’histoire compliquée de Dio Darko Brac, l’agent de la délégation de la défense extérieure, détaché auprès de la section ne figurant sur aucun organigramme de la direction des affaires étrangères non élucidées.
La nouvelle histoire que ddd met en route après son blog ayant pour siège la gare de Perpignan sur le Nouvel Obs et son essai de raconter sa vie ou son ultramort sous la Maison Carrée de Nîmes, est celle, amicale et nostalgique de la rencontre avec le fils de Dio, un jeune homme tranquille.
Mais voici tout à coup que ddd se retrouve à nouveau, aux approches de la maison Carrée, dans son archi-dessous envahi par les eaux après être passé par le fond de son jardin . . . pour une nouvelle aventure bionico-sf.